EDUCATION AUX MEDIAS : Marie, à la hauteur de la classe de Warlus !

Nous avons rencontré Marie Collonvillé, ancienne athlète internationale, afin de lui poser des questions et réaliser cet article. Deux heures passionnantes qui nous ont appris sa vie sportive avec des anecdotes et son présent.

Des débuts dans une pâture

Marie Collonvillé a grandi à la campagne, à Sains-en-Amiénois où elle a fait sa scolarité. Ensuite, la Picarde est partie au lycée où elle a eu son bac puis à la fac, en STAPS. Elle travaillait bien à l’école en étant bien organisée. La Samarienne a eu envie de faire de l’athlétisme grâce à l’école, le sport se pratiquait dans la pâture qui servait de cour de récréation. C’est à cet endroit que la championne a commencé à sauter en hauteur sur un tapis en mousse.


Des semaines intensives de sport !

Marie Collonvillé était une championne d’athlétisme. Elle a pratiqué l’heptathlon : c’est une épreuve sur deux jours avec sept sports : 100m haies, le saut en hauteur et en longueur, le lancer du javelot et du poids, le 200m et le 800m.

Elle a commencé la compétition à l’âge de 10 ans. A ce moment-là, elle s’entraînait 2 à 3 fois par semaine (10 à 12 heures). Puis, en grandissant, elle pouvait atteindre jusque 30h en s’entraînant tous les jours même blessée pour ne pas perdre sa condition physique. Pour être compétitrice, il fallait avoir une alimentation saine (beaucoup de féculents, pâtes, riz, semoule), et des glucides.

Des hauts et des bas

Il lui est déjà arrivé d’être blessée lors de championnats (claquage) ou au péroné à l’aube des mondiaux de Paris en 2003. Cette blessure lui a été très difficile à accepter car c’était pour remplacer une partenaire en méforme.

Parmi les épreuves, elle a affirmé être plus à l’aise dans l’épreuve du saut en hauteur où elle a un record à 1.94m daté de 1997 pour une taille de 1.64m. Elle se souvient également de son record en saut en longueur à Osaka, au Japon, où elle a sauté 6m67 : elle avait l’impression de voler ! Cela représente la largeur de notre classe

Elle nous a appris que le mental est très important pour un sportif de haut niveau. Elle avoue avoir stressé généralement avant la dernière épreuve, le 800 mètres qui est l’épreuve la plus difficile pour elle.

Au niveau de son palmarès, elle ne sait pas combien de coupes elle a remportées mais la consécration de sa carrière reste sa participation aux JO d’Athènes en 2004 où elle a terminé 7ème, son meilleur résultat en 2 J.O.

L’inégalité dans les sports

Il y a encore des progrès à faire sur l’égalité filles/garçons dans ce sport qu’est l’athlétisme. Par exemple, les filles n’ont pas de décathlon dans les grands championnats contrairement aux garçons… Historiquement, les responsables de l’époque considéraient qu’une femme ne pouvait pas faire 10 épreuves et donc ils les ont limitées à 7.

Pourtant des hommes comme K. Mayer, champion du monde de décathlon y sont favorables

Il y a très peu de sports où garçons et filles s’affrontent : les sports hippiques, la voile (en équipage), le tir dans certaines catégories, voir le sport automobile avec Lilou Wadoux (première pilote officielle Ferrari en GT).


Après sa carrière sportive, elle a effectué ce qu’on appelle un bilan de compétences afin de déterminer ses futurs choix professionnels. Marie est donc retournée à l’école pour passer un master dans la construction et l’habitat pour le développement durable. Actuellement, elle est employée par une structure départementale pour sensibiliser à l’environnement.

Classe des CE2 CM1 CM2 de l’école de Warlus : Juliette, Manon, Margot, Lylou, Téo, Tom, Marylou, Mathis, Maxence.D, Fabien, Martin, Maxence.J, Sasha, Nathan G.C, Maëlys, Théo, Kylian, Maxence.F, Cali, Louanne, Aimy, Nathan.D, Capucine, Pauline, Léna, Wayatt et Thyméo.
Crédit photos : Kevin Devigne – Gazette Sports

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