ÉDUCATION AUX MÉDIAS : Dans la famille Ermenault, ça roule pour les médailles olympiques !

Le vendredi 21 mars 2025, à l’école d’Oust-Marest, le jour tant attendu est arrivé ! Dans le cadre du projet P’tits reporters de l’USEP Somme, les CE2-CM1- CM2 de Mme Ricard ont rencontré Philippe Ermenault, un cycliste sur piste en or. Il nous a livré toute son histoire.

Comment a-t-il découvert le cyclisme ?

Jeune, Philippe Ermenault a fait de la course à pied et du judo. Il a, par la suite, découvert le cyclisme par un de ses copains. Son premier vélo était violet avec des paillettes. Il est tombé en amour pour lui. Il l’a acheté chez un marchand de cycles près de chez lui à Picquigny à proximité d’Amiens à l’âge de 14 ans. Malheureusement, il l’a cassé.

Son histoire olympique :

Il a d’abord fait du cyclisme sur route avant de pratiquer le cyclisme sur piste. Philippe a partagé une anecdote avec nous : « Lors d’une course sur route, un cheval avait galopé à côté du peloton pendant quelques kilomètres. »

Comment s’est passée la finale olympique ?

Le pistard a gagné la médaille d’or par équipe aux Jeux Olympiques d’Atlanta (Etats-Unis) en 1996 contre l’équipe de Russie. L’équipe était composée de 3 Picards et 1 Francilien (Philippe Ermenault Jean-Michel Monin et Christophe Capelle et Francis Moreau). Le jour de la finale, au début de la course, sur une piste en bois, l’équipe France a été lancée par Philippe. C’est lui qui donnait le rythme au groupe.

Les 2 équipes finalistes ont fini avec 3 coureurs. C’est l’équipe de France avec un temps de 4:05,850 qui a remporté la médaille d’or.

Comment se déroule une course ?

La course dure 4 kilomètres soit 16 tours de piste. Chaque coureur en tête après 200m décroche et va se positionner en dernière position. Le décrochage s’effectue dans un virage par un mouvement d’épaule.

Le vélo n’a pas de vitesses, les coureurs ne peuvent compter que sur leurs jambes. Ils ne peuvent pas freiner pour une question de sécurité. Si l’un d’eux freine, les autres coureurs pourraient le percuter. Toute l’équipe risquerait alors la chute. Si cela arrive, le concurrent peut s’érafler ou se brûler.

Les coureurs portent un casque en pointe. Pour Atlanta, le vélo de compétition Look a été fabriqué dans un moule unique. Les roues sont également très particulières. Philippe nous a présenté son vélo de rechange, celui qu’il avait pour les Jeux Olympiques de 1996.

Il a fait 3 Jeux Olympiques : Barcelone 1992, Atlanta 1996, Sydney 2000. A Atlanta, seulement 4 des 6 coureurs de l’équipe de France ont participé aux différentes courses. L’ambiance étant très bonne dans l’équipe. Les 2 autres ont accepté sans aucune difficulté de ne pas participer.

Pour obtenir le graal olympique, l’entrainement était intensif, il pouvait rouler 800 km par semaine. En 2000, ils ont tenté de conserver leur titre mais malheureusement ils n’ont pas réussi.

Le cyclisme, une histoire de famille

Philippe ne souhaitait pas que son fils Corentin pratique le cyclisme. Il lui avait même interdit d’en faire en club avant l’âge de 14 ans. A cet âge, il a rappelé à son père que dorénavant il pouvait s’inscrire dans un club cycliste. Le jeune homme est ensuite devenu professionnel.

Ayant enfant suivi le parcours de son père aux Jeux Olympique. Lui aussi a participé aux Jeux Paralympiques de Tokyo 2020 au Japon en tandem en tant que pilote d’Alexandre Lloveras. Ils ont remporté la médaille de bronze de la course en ligne catégorie B lors de ces Jeux.

Philippe s’intéresse toujours aux différents sports. Il nous a confié qu’il continue à suivre l’actualité sportive. En septembre dernier, il a même été le dernier porteur de la flamme paralympique à Amiens et a rallumé la flamme du mineur.

Une grande surprise nous attendait à la fin de l’interview : nous avons eu le grand bonheur de découvrir ses médailles olympiques celle d’or et d’argent.

Rédaction : Ava, Axelle, Corentin, Ezalyne, Grégoire, Hugo C, Hugo F, Ilan, Kelya , Léo, Lilou, Lise, Lucie, Lyäm, Lylou, Lou, Luca, Maelya, Nathan, Stanis, Sybille, Théo, Christine et Isabelle de l’école d’Oust-Marest
Crédit photos : Léandre Leber et Kevin Devigne (une) – Gazette Sports

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